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RAPPORT PLANÈTE VIVANTE 2016

Les activités non durables de l’être humain sont responsables du déclin des populations d’espèces sauvages qui s’opère à travers le monde à une vitesse alarmante, et mettent en péril notre propre bien-être.

 

Vers une 6e extinction de masse ?

La biodiversité mondiale décline à un rythme effrénémenaçant tant la survie des espèces sauvages que notre propre avenir. La nouvelle édition du Rapport Planète Vivante du WWF met en évidence l’ampleur de la situation mais aussi les différentes solutions qui s’offrent à nous. Le Rapport Planète Vivante révèle que les populations mondiales de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont décliné de 58 % entre 1970 et 2012. D’ici à 2020, nous pourrions voir ce chiffre grimper jusqu’à deux tiers. L’être humain, Homo Sapiens, serait donc responsable de la 6e extinction de masse.

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Une nouvelle ère

Les changements auxquels est soumis notre environnement naturel sont tels que les scientifiques sont sur le point de reconnaître une nouvelle époque géologique : l’Anthropocène.  

Dans plusieurs millions d’années, il sera possible d’observer dans les strates géologiques les traces du passage de notre espèce sur Terre - des mégalopoles aux déchets plastiques dans les océans -, tout comme nous pouvons aujourd’hui observer les traces des chutes de météorites ou des éruptions volcaniques qui ont marqué l’histoire géologique de notre planète.  

 La perte de biodiversité n’est que l’un des multiples symptômes d’une planète en péril. L’empreinte écologique - qui mesure notre utilisation des ressources et des services que nous offre la nature - indique que nous consommons ces ressources comme si nous avions 1,6 planète à notre disposition. En outre, les analyses actuelles montrent que nous avons déjà dépassé 4 des 9 limites planétaires  un champ d’action « sécurisé » pour neuf systèmes terrestres critiques, qui permettrait de maintenir la vie sur Terre.

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Quel type de futur voulons-nous construire ?

Notre propre bien-être est en péril. 

Nous dépendons complètement de la nature pour la qualité de l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la stabilité du climat, l’approvisionnement en nourriture et en matériaux divers, pour notre santé et notre bien-être. Les activités humaines mettent en péril la diversité et la résilience des écosystèmes naturels. L’ensemble des espèces – Homo Sapiens inclus – sont menacées par ces activités. À moins que nous n’agissions dès maintenant. 

La dégradation et l’épuisement des ressources naturelles vont exacerber les conflits et les migrations, aggraver le changement climatique, augmenter la vulnérabilité aux catastrophes naturelles telles que les inondations, les sécheresses, et avoir un impact négatif sur notre santé physique et mentale ainsi que sur notre bien-être. 

Un environnement naturel résilient est la clé pour combattre la pauvreté, améliorer la santé et construire un avenir juste et prospère. Travailler sur une meilleure gouvernance, la criminalité, la pauvreté, la santé, la paix et la sécurité sont autant d’actions pertinentes pour préserver la biodiversité de notre planète.

La protection de notre monde naturel est intimement connectée aux principaux défis que le monde affronte aujourd’hui et absolument pertinente pour chaque citoyen qui habite cette planète.

 

Annexes à télécharger

Ecological footprintLiving Planet Index

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