Les tomates, les fraises, etc. vendus chez nous en hiver proviennent de pays souvent lointains ou de cultures sous serres qui nécessitent d'importantes dépenses en énergie. Les légumes locaux et de saison sont les plus écologiques !
L'agriculture et l'élevage de type biologique excluent l’utilisation d’intrants chimiques (pesticides, herbicides,…). Ils sont donc moins polluants, produisent moins de gaz à effet de serre et sont favorables à la biodiversité. De plus, les aliments bio sont meilleurs pour la santé car ils ne contiennent ni résidus de produits chimiques, ni OGM*.
*depuis 2009 : l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) demeure interdite dans l'agriculture biologique selon la règlementation européenne, mais la limite de 0,9 % de présence accidentelle d’OGM dans des produits dédiés à l’alimentation humaine s’applique désormais aux produits biologiques.
La production de viande produit énormément de gaz à effet de serre (CO2, méthane), nécessite de très larges surfaces agricoles et beaucoup d'eau (plus que pour la production de céréales).
Le poisson est bon pour la santé : il est une très bonne source de protéines, de vitamines et de minéraux ainsi que des corps gras bénéfiques pour la santé, les Omega 3. Mais le poisson n’est pas une source de nourriture inépuisable. Actuellement, 75 % des espèces de poissons océaniques sont victimes de surpêche. De plus, certaines techniques de pêche entraînent la destruction des écosystèmes marins et la mort d’espèces capturées par accident (prises accessoires). Tout cela met en péril la vie des océans. Le poisson, oui, mais bien choisi !
Pour vous aider à choisir, le WWF développé un consoguide pratique. Ce guide reprend clairement les espèces de poissons les plus répandues sur le marché belge et indique lesquelles sont pêchées dans le respect de l'environnement marin.
Tous les produits que nous consommons ne peuvent pas être produits localement. Pour ces produits, provenant de l'exportation, privilégiez les produits issus du commerce équitable. En plus de garantir une juste rétribution des exploitants agricoles, il exige aussi souvent une production dans le respect de l’environnement.