Soutenir une agriculture saine pour les humains et la nature

Pour soutenir une agriculture saine pour les humains et la nature, le WWF demande au prochain gouvernement de :

Adopter et mettre en œuvre des plans stratégiques régionaux ambitieux dans le cadre de la nouvelle politique agricole commune (PAC). Ces plans stratégiques prévoient de :

• Utiliser 50% des subventions européennes pour soutenir la transition vers une agriculture plus respectueuse de la nature ;
• Inciter financièrement les agriculteurs à entretenir des prairies permanentes ainsi que les éléments naturels du paysage rural (haies, arbres, mares, etc.) pour accroitre la biodiversité et la résilience au changement climatique ;
• Soutenir la désintensification de l’élevage à travers une plus grande autonomie alimentaire, notamment par le pâturage et le développement de cultures légumineuses locales.

Élaborer et mettre en œuvre des plans d’action régionaux pour des élevages plus durables. Ces plans prévoient de :

• Mettre en place une plateforme transversale (avec les filières agricoles, de la santé publique, de la recherche et l’innovation, de l’environnement et les associations de consommateurs) pour accompagner la transition du secteur de l’élevage ;
• Promouvoir un système d’exploitation agricole mixte (type polyculture-élevage) et lié au sol ;
• Former et soutenir financièrement les agriculteurs qui souhaitent se convertir à des systèmes d’élevage à moindres intrants (produits phytopharmaceutiques, engrais chimiques et aliments concentrés).

S’assurer que les importations belges (entre autres d’huile de palme, de cacao et de soja) ne génèrent plus de déforestation et de destruction d’habitats naturels.

• Mettre en place et soutenir des plateformes transversales (avec des représentants des gouvernements, du secteur privé et d’ONG) visant à renforcer les engagements, la durabilité et la transparence des différentes filières de commodités potentiellement liées à la déforestation ;
•  Fournir une assistance financière et technique aux pays producteurs afin de découpler leur production agricole de la déforestation et la dégradation des forêts, tout en améliorant la gouvernance et le respect des droits des peuples autochtones ;
• Élaborer une réglementation et un plan d’action de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts au niveau européen, ensemble avec les autres États membres.

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