Les photos utilisées pour illustrer cet article ne représentent pas spécifiquement les loups évoqués dans le texte ci-dessus.
La protection européenne du loup ainsi que la promotion de la connectivité entre les zones naturelles ont porté leurs fruits. L'accueil favorable de la nouvelle de cette portée de louveteaux, notamment par la ministre flamande, montre le changement positif des mentalités dans notre société au sujet du monde sauvage. Nous voulons avant tout chercher des solutions durables pour une coexistence harmonieuse entre l’être humain et la nature.
Une meute de loups ne signifie pas pour autant que tout fonctionne comme sur des roulettes dans notre nature. Les défis sont immenses, alors nous devons garder espoir et continuer à travailler dur pour protéger, restaurer et connecter nos zones naturelles.
Tout le monde n'attendait pas la nouvelle d’une portée de louveteaux avec impatience. Les éleveurs de bétail ont peut-être accueilli la nouvelle en soupirant ce lundi matin, mais cette croissance de la population de loup ne doit pas nécessairement être synonyme de nuits blanches. Naomi Terriere, coordinatrice du Wolf Fencing Team (une initiative du WWF, de Natuurpunt et de Natagora)
explique : « La présence des loups dans un paysage qu'ils partagent avec les animaux d’élevage nécessite des ajustements. Nous sommes conscients que ces adaptations concernent surtout les agriculteurs et nous voulons donc les aider autant que possible dans cette transition. Nos volontaires sont donc prêts à fournir des conseils allant de la technique à l'administratif, ainsi qu'à retrousser leurs manches sur le terrain. Grâce à quelques ajustements spécifiques des clôtures, le bétail peut être protégé avec succès et une coexistence sans conflit est possible.»
Aujourd'hui, la Wolf Fencing Team cherche des moyens appropriés pour reprendre le travail en toute sécurité après l'assouplissement des mesures COVID-19.
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